Le chocolat chaud et ses origines
Le cacao découvert assez tard, a ouvert une nouvelle ère à la confiserie ! Le chocolat c'est mon pêche mignon il éveille en moi des plaisirs gustatifs raffinés et tellement infinis. Après le sucre, il parait que le chocolat est le produit le plus utilisé en confiserie. Fondu, le chocolat peut être moulé, décoré ou encore il peut servir à enrober d’autres friandises dont il rehausse la valeur gustative.
L'origine du chocolat
Le chocolat est exploité par les populations amérindiennes depuis des siècles. On en a trouvé des résidus dans des poteries olmèques et mayas, anciennes civilisations d’Amérique centrale. Sa découverte par les Européens remonte à Christophe Colomb et au conquistador Herman Cortes. Ce dernier se vit offrir en cadeau de bienvenue une boisson mexicaine, le tchocoatl, à la cour de l’empereur aztèque Montezuma. Il l’importa en Espagne où les artisans eurent l’idée d’ajouter au mélange de bouillie de cacao du sucre de canne. Les Espagnols possédèrent longtemps le monopole de la fabrication du chocolat.
En effet, les tentatives pour adapter ce breuvage au goût européen furent nombreuses et fastidieuses. C’était tout un art que de confectionner un bon chocolat.
Les Espagnols cherchèrent à le relever d’épices, beaucoup trop nombreuses cependant pour capter le palais des Français. Même si, à l’odeur, on reconnaissait infailliblement une pointe de cannelle et de piment rouge, la pâte de cacao ainsi conçue demandait de multiples ingrédients et un dosage délicat. Pour cent grains de cacao grillés, pilés et dégraissés, il fallait douze amandes et douze noisettes broyées, un demi-pain de sucre concassé, une cuillère de miel, des grains d’anis et deux grains de poivre du Mexique ou grains de Chili, six roses d’Alexandrie, une gousse de campêche et deux drachmes de cannelle.
Passées les premières expérimentations, le chocolat, boisson riche et sirupeuse eut tôt fait de conquérir la cour de France. En 1615, Anne d’Autriche, fille de Philippe II d’Espagne, en emporta avec elle dans sa corbeille de noces. Elle amena aussi sa servante, qui disait-elle avait la main experte dans le maniement du moulinet pour faire mousser le chocolat.
La désignation d’une personne affectée à la préparation du chocolat fut à l’origine en 1705 du premier office de “chocolatier de la Reine”.
Sous l’Ancien Régime, le chocolat était une denrée de luxe, fort chère. Pourtant, Alexandre Dumas (1802-1870) racontait dans son Grand dictionnaire de la cuisine que l’usage du chocolat au début du 17ème siècle “devint promptement populaire; les femmes et surtout les moines se jetèrent sur cette boisson nouvelle et aromatique avec un grand empressement, et le chocolat fut bientôt à la mode. Les mœurs n’ont guère changé à cet égard et encore aujourd’hui il est de bon goût de présenter du chocolat dans toutes les occasions où la politesse exige d’offrir quelques rafraîchissements, et cela partout et dans toutes les maisons qui se respectent.” Il fallut cependant attendre le 19ème siècle pour que le chocolat se démocratise définitivement grâce au développement de son exploitation et du chocolat à croquer. Depuis, il se décline sur tous les tons: en poudre, en tablettes et en assortiments de chocolats aux parfums très divers…
C’est bon pour le moral
Comme n’importe quelle autre confiserie, nos ancêtres attribuèrent au chocolat des vertus médicinales. Madame de Sévigné (1626-1696) écrivait à sa fille Madame de Grignan, qu’il n’y avait rien de tel que des truffes, un potage de céleri et un chocolat: “j’en avais pris hier pour digérer mon dîner afin de bien souper, et j’en ai pris hier pour me nourrir, afin de jeûner jusqu’à ce soir. Il m’a fait tous les effets que je voulais; voilà de quoi je le trouve plaisant, c’est qu’il agit selon l’intention.” Au 19ème siècle, la gastronome Jean Anthelme Brillat-Savarin faisait observer que “les personnes qui font usage du chocolat sont celles qui jouissent d’une santé plus constamment égale et qui sont le moins sujettes à la foule de petits maux qui nuisent le bonheur de la vie.”
Il y a une tradition qu'on a instauré chez les Parlapapiens en cette période des vacances de Noël: c'est se caler avec un bon chocolat chaud devant un petit film de Noël avec les enfants sous une chaude couverture polaire et de grosses chaussettes et on adore se serrer les uns contre les autres avec notre petit chocolat chaud épicé, et nos sablés de Noël...
MA RECETTE DU CHOCOLAT CHAUD AUX ÉPICES
Ingrédients
- 80 cl de lait
- 6 cuillères à café de maïzena
- 3 cuillères à café de cacao amer en poudre
- Du sucre selon vos goûts
- 0,5 cuillère à café de cannelle en poudre
- 1 trait d’extrait de vanille
Préparation
Versez le lait et tous les ingrédients dans une casserole.
Faites chauffer à feu moyen tout en remuant au fouet jusqu’à ce que le mélange épaississe.
Servez avec des mini chamallows pour plus de gourmandise !
Bon appétit !
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